lundi 29 octobre 2007

Première neige

Hier, le vent a déposé quelques flocons fous sur les roses du jardin. Ça n’a duré que quelques minutes, mais Léonie (tout juste 3 ans) et moi, on s’en est vraiment mis plein la vue, savourant notre bonheur d’avoir un jardin, un petit coin de terre où il nous donné de voir des choses vraiment inouïes. De l’éclosion des premiers bulbes à l’embrasement des feuillages, fille nº2 et moi sommes attentives aux menus événements qui se vivent au « jardin de Nonie » : les processions de fourmis qu’on a renoncé à déloger de la plate-bande jaune, le ballet des abeilles qui butinent, notre élevage de pucerons, toujours en pagaille, qui prospère sur les jeunes tiges des rosiers... Elle est attentive à tout ça, ma mignonne! Chaque fois qu’elle peut semer, planter, arroser, « donner de la terre à manger aux fleurs », on la sent frénétiquement heureuse.

Sa grande sœur n’a pas autant la fibre jardinière. Mais la Sara aime s’installer au jardin par les chaudes soirées d’été. Elle me dit de plus en plus souvent qu’elle a bien de la chance d’avoir ce jardin où il y a tant de petits coins intéressants où on peut s’installer pour lire, couché sur une couverture avec une limonade et un bon.

Même l’Écrivain est devenu attentif au rythme des floraisons et faisait, le soir, la tournée de « ses » rosiers.

La jardinière – qui n’a pas tellement jardiné cette année – est heureuse. Elle n’a qu’un seul regret : ne pas avoir ait assez de bouquets.

Ce matin, les roses étaient couvertes de givre. Le jardin va s’endormir pour plusieurs mois.