lundi 30 juin 2008

Pensée : fleur qui pousse parfois dans la tête des hommes

auteur : inconnu

Trois interprétations - les photos sont mauvaises, j'en prendrai d'autres demain si j'en ai le temps (pas sûr!!!)

Des collages pas collés (je n'ai plus de colle digne de ce nom)

Commentaire du lendemain matin : je réalise en les regardant ce matin d'un oeil neuf (L'Encrier m'aidant, ce qui est génial), à quel point ils ne sont pas aboutis, ils manquent d'intégration - je vais essayer de les retravailler.

Version 1 :



Version 2 :


Version 3 :



Gandhi en trois temps





J'ai toujours des problèmes de régularité des espacements. Mais ça revient avec la pratique. Bien sûr, mes brouillons sont toujours parfaits, c'est lorsque je prends une feuille en me disant que je fais un propre que le stress me fait faire de mauvais tracés. Je me dis souvent que je devrais cesser de perdre tant de temps en brouillons : ça devient stérile et paralysant. Ne produire que des "propres", puis faire le tri : jetter ce qui est raté et ne conserver que les oeuvres immortelles ;-)

vendredi 27 juin 2008

Cartes en devenir

(Cliquez)



(Cliquez)



Des essais pour un projet de carte. Pas évident sur la photo, mais l'encre que j'ai fait fuser dans le brou de noix est une encre métallique. L'effet est vraiment intéressant.

Désolée pour les lignes au crayon de plomb, je ne les effacerai que demain - j'ai gâché trop de calligraphies en effaçant trop tôt sous de l'encre mal séchée ;-)



Au jardin, hier

















jeudi 26 juin 2008

Une mère en colère - deuxième partie

à 7h45, j'étais au CEGEP pour parler à la responsable du camp de jour. J'ai été assez surprise de me retrouver devant une jeune fille à laquelle je n'aurais pas donné plus de 18 ans. Mais la conversation s'est fort bien déroulée, la jeune fille me semble très sensée et m'a dit avoir souvent vu ce genre de chose "pour travailler dans les écoles" (service de garde????). Un suivi sera fait auprès de l'enfant et de ses parents. C'est ce que j'étais venue lui demander. Mon seul point d'interrogation concerne le jeune âge de cette responsable : si sensée soit-elle, saura-t-elle résister aux dénégations d'une petite manipulatrice?

mercredi 25 juin 2008

Une mère en colère

La violence entre en enfants, vous connaissez? Vous tolérez?

J'ai toujours pensé que j'aurais réussi à bien éduquer mes filles si j'en faisais des enfants gentils. Par gentillesse, je n'entends pas ce sentiment gnagna, un peu bêta qui porte à ânonner à longueur de journée le refrain du « j'aime tout le monde, tout le monde est beau, tout le monde il est gentil », mais un réel souci des autres et de leur bien-être. J'ai tenté de leur faire comprendre que la beauté est une chance, mais qu'elle n'est que ça, que son importance est bien relative en regard des qualités du cœur, et que l'intelligence, qu'il nous faut toujours cultiver, ne suffira jamais à nous apprendre à vivre avec les autres. Pensant qu'un enfant doit apprendre à vivre avec d'autres enfant qui comme lui sont des êtres qui ressentent le plaisir et la souffrance, pensant aussi, de façon moins désintéressées, qu'une personne qui a des qualités de cœur est une personne aimée et appréciée des autres, j'ai donc fait de la gentillesse la vertu n.1 de mon palmarès parental. Je crois avoir assez bien réussi à « transmettre mes valeurs », comme on dit.

Trop parfois. F1 a si bien assimilé la leçon qu'elle a encore tendance à diviser le monde en gentils et en méchants, ce qui, passé 9 ans, peut paraître un peu infantile. Elle sent bien mon agacement lorsqu'elle me pose une question du genre : « George Bush, il est gentil? »

D'ailleurs, depuis un an, elle utilise ce mot avec plus de précautions. D'abord parce qu'on lui expliqué que finalement, quoiqu'on lui ait dit, elle doit finir par s'apercevoir qu'il y a d'autres enjeux, dans les affaires de ce monde, que la gentillesse des gens (untel flatte son toutou et joue avec ses enfants tout en exploitant économiquement son prochain ou en soutenant des guerres meurtrières), que la gentillesse était importante dans les relations interpersonnelles mais que les rapports entre les hommes prennent aussi d'autres formes qu'il faut considérer autrement et blablabla… Mais aussi, parce qu'elle commence à comprendre, l'expérience aidant, que sa mère a été bien naïve et que la gentillesse n'est pas toujours gage d'une vie heureuse.

Ma F1 est vraiment une belle fille. Aussi loin que je remonte dans le temps, elle a toujours eu des soupirants. Déjà, à la pré-maternelle, les petits garçons s'agglutinaient autour d'elle comme les mouches qui trouvent la fleur, la flattaient, lui réservaient une place à côté d'eux et lui auraient tous pris la main si elle en avait eu dix. Il y a un an et demi, cet intérêt des garçons s'est tout à coup incroyablement accru. Ils se sont mis à tous vouloir « sortir avec elle », être « son chum ».

Au début, ma F1 revenait de l'école les yeux pétillants. Elle m'attirait le soir dans un coin pour m'avouer à voix basse, rougissant avec un petit rire nerveux, qu'untel était devenu son chum. Deux jours plus tard, nouveau chum (ce qui nous a rassuré, l'Écrier et moi), quatre jours plus tard, encore un troisième chum, puis un quatrième,etc. On en était interloqués : ils aimaient tous les beaux yeux d'F1. Elle s'est mis à recevoir des billets doux (j'en ai ramassé plusieurs en faisant le ménage), des cadeaux (ce qui nous a fait un peu sourciller) : une bague (ça, on a trouvé mignon), un énorme toutou de 4 pieds de haut (le petit garçon a été son chum pendant une semaine), des cartes style pokemon et autres colifichets de circonstance. Puis il se sont battus pour elle, dans la cour d'école et deux d'entre eux ont été suspendus.

Si au début, ça avait été plutôt amusant, là ça a été le début des problèmes pour ma F1 qui vivait jusqu'alors une vie sans problèmes, fille belle, talentueuse, extravertie, une jolie petite Mlle joie de vivre mais qui, pour son plus grand malheur, était aussi une gentille fille, sans une once de méchanceté. Pensez, on ne pouvait même pas dire à la maison « untel est un peu gros » sans se faire reprendre par F1. Cette fille recevait à l'école des certificats pour sa gentillesse et son respect des autres. Elle était presque toujours élue présidente de classe, Dame de cœur à la St-Valentin, etc. Mais la gentillesse semble être devenu le talon d'Achille des enfants qui ne savent pas sortir les griffes pour se défende de temps en temps. L'enfant qui ne griffe pas en retour, celui qui est sensible et dont on voit qu'on peut le blesser, c'est celui là sur lequel il semble si bon de s'acharner.

La petite X, fille dominatrice et sournoise (le responsable du service de garde m'a dit qu'elles étaient légion) a soudainement décrété que de sortir avec les garçons, ce n'était « pas cool » et elle s'est arrangée pour que le vide se fasse autour de F1.

En l'espace d'un mois, ma fille est devenue « reject ».

La violence psychologique et le rejet sont omniprésents dans nos écoles. On en parle beaucoup, on fait beaucoup de prévention, mais très peu d'intervention. Il faut dire que les petites chipies savent s'y prendre pour que ce ne soit « jamais de leur faute » : à peu près tout se joue dans le non-dit, dans des regards intimidateurs, des intonations, des petites mesquineries imperceptibles qui leur permettront toujours de dire qu'elles n'ont « rien fait » (ce qu'elles peuvent d'ailleurs vous jurer en pleurant). De toute façon, la victime n'osera pas dénoncer, cela n'arrangera rien et on le lui fera payer au centuple. Cela ne changera rien car « les profs ne font jamais rien », ils demandent : « c'est vrai que tu as fait ca? » et se contentent d'un « non! » ou, au mieux, y vont d'un « tu ne recommenceras pas, hein? »

J'ai rencontré les professeurs, la direction. Il y a eu certaines interventions, mais tout compte fait, cela n'a pas changé grand-chose. Voyant ma fille si malheureuse, j'ai accepté de considérer ce à quoi je lui avais longtemps demandé de repenser « parce que ce n'est vraiment pas une solution : le changement d'école. Elle s'était fait dire, par une fille qu'elle venait de croiser dans le corridor «T'es teeeeellement laide que les miroirs doivent se briser en mille morceaux lorsque tu passes devant », et la copine de la fille avait spirituellement surenchéri : « T'es telleeeement laide qu'à ta place je me suiciderais ». Des filles de 9 ans.

Ma F1, fille extravertie et fonceuse, était devenue une fille timide et renfermée.

Il y a eu la nouvelle école, qu'elle a adorée au début. Les premiers temps, elle semblait flotter sur un nuage. Mis à part une chipie qui venait de son ancienne école et s'acharnait contre elle, les chosent allaient bien. Elle n'était plus une fille « populaire », mais elle l'avait accepté. Elle s'est fait quelques amies, quelques unes, puisqu'elle était devenue plutôt timide. Il y avait, dans cette école aussi, des enfants rejetés – une telle parce que grosse, l'autre parce qu'elle a un défaut d'élocution, etc. F1, qui a un côté Mère Thérèsa, a joué avec X qui était « reject » et seule dans la cour d'école. Par association, elle est redevenue « reject » illico. Et prise dans un dilemme : elle se sentait obligée de continuer à jouer avec X qui n'avait pas d'amies, alors que cesser de la fréquenter aurait amélioré sa propre condition. Elle ne se sentait pas d'affinités réelle avec cette petite fille qui à bien des égards n'était mêmes pas gentille. « C'est un peu de sa faute, maman, si X n' a pas d'amies, elle dit toujours des choses négatives et blessantes! « Y » aussi est grosse mais n'est pas comme ça et se fait des amies. » En plus, X était membre de l'église baptiste et était assez harcelante de ce côté-là.

En tout cas, en cours d'année, les choses se sont plus ou moins améliorées pour elle. Plus ou moins. Ce n'est pas comme avant, parce qu'il y a des moments où elle ne va pas voir certaines « amies » car leurs autres « amies » ne veulent pas d'elle. Elle n'a été invitée qu'une fois à une fête d'enfant (baromètre sûr ;) )

Aujourd'hui, elle est revenue de son camp plein-air en éclatant en sanglots sitôt installée dans l'auto. Elle a rêvé de ce camp depuis des mois. Elle adorait ça jusqu'à cet après-midi. Demain, ils doivent partir en camping, ce qui l'enthousiasmait au plus haut point. Mais c'était compter sans la Geneviève, celle qui veut tout diriger, ce qui veut que tous les amies soient à elle et pour elle, celle qui la regarde toujours de façon narquoise, celle qui essaie d'envoyer ma F1, qui ne se laisse heureusement pas faire, dire des vacheries à sa place une autre petite fille, la Geneviève qui menace habilement, c'est-a-dire sans que ça paraisse aux yeux des grands , qui essaie de susciter le rejet, cette Geneviève qu'F1 a tenté d'éviter en choisissant de coucher en camping dans « l'autre tente » (entendez : pas celle où ses amis et elles avaient prévus de dormir ensemble, l'autre) où elle s'est fait dire par la suite qu'il n'y avait plus de place pour elle, cette Geneviève-là s'est arrangée pour déclarer ensuite à haute voix que « plus personne ne voulait d'elle dans la tente n.1, qu'elle les avait laissé tomber et qu'il n'était pas question qu'elle couche avec elles. Non contente de son exploit, elle s'est ensuite acharnée en allant retrouver F1 assise, dans son coin, afin d'enfoncer le clou plus méchamment en lui disant de ne pas s'attendre à ce qu'elles changent d'idée, que personne ne voudrait plus jamais d'elle et qu'elle n'aurait plus d'amies.

Ma F1 est trop sensible, mais ce n'est pas une braillarde. Elle n'a jamais pleuré à l'école, comme d'autres le font (bien souvent, les chipies, celles qui manipulent), et n'a pas pleuré devant les autres, mais dès que nous avons été dans l'auto, elle a éclaté en sanglots.

Je n'ai eu que des bribes de l'histoire, à ce moment là. Je suis retournée, seule, voir le moniteur de ma fille, un jeune homme qui a paru étonné. Mai fille est gentille, elle avait beaucoup d'amies, ce devait être un sûrement un malentendu. Dans l'auto, au retour, j'ai eu plus de détails. F1 ne veut absolument plus aller à ce camp auquel elle a rêve durant près de 3 mois, et qui l'enthousiasmait hier encore. Un très gentil garçon (« pas comme les autres, il fait de la danse, les autres garçons se moquent de lui pour ça »), s'était attaché à elle et ça semblait réciproque.

M a fille est la plus belle du groupe et la Geneviève est une petite grosse. C'est terrible d'écrire ça, mais même ma F1 comprend bien que c'est une affaire de jalousie.

J'ai tenté de parler à quelqu'un au téléphone, en vain, je n'ai eu au bout du fil que le répondeur. Demain matin, je me rendrai, seule, au camp, avant le départ des enfants, expliquer posément pourquoi ma fille ne veut pas y aller. Non pas pour me plaindre des animateurs qui sont jeunes et qui doivent intervenir dans des histoires de violence réelles mais imperceptibles, mais pour demander qu'une intervention soit faite, et que les parents de l'enfant soient avertis.

Je sais que certains parents ne sont guère affectés par les comportements douteux de leur progéniture. Je me rappelle que lorsqu'F 1 avait 4 ans, nous étions sortis avec quelques familles d'amis et une petite fille s'étai amusée à lui faire mal en la pinçant vraiment très fortement devant tout le monde. Ma fille se sauvait en pleurant, en la suppliant d'arrêter, mais l'autre continuait, la rattrapait, la pinçait férocement. La petite était sadique et s'amusait très visiblement et ouvertement de faire souffrir ma fille, cela semblait l'exciter encore plus, il y avait un plaisir méchant qui s'allumait dans ses yeux. Nous avons attendu un moment que ses parents interviennent, mais ils n'ont jamais bronché ni même sourcillé. L'Encrier est alors intervenu en saisissant l'enfant par le bras et en lui disant d'arrêter. Il était rouge de colère. Les parents de l'enfant n'ont rien dit et je suis à peu près certaine que l'enfant n'a jamais reçu la moindre brimade par la suite. Mais d'autre s parents qui étaient là nous ont confié avoir été estomaqués par ces gens qui laissaient leur fille de 4 ans torturer (c'est le mot qu'ils ont employé) notre fille du même âge.

J'espère que les parents de la Geneviève ne seront pas aussi indifférents, qu'ils ne déclareront pas trop facilement que ce sont des dramatisations.

En attendant, ma F1, que nous avons depuis quelque temps encouragée à répliquer, à se défendre, qui commence à le faire mais pas toujours, me demande : « Maman, pourquoi est-ce que ça m'arrive toujours à moi? »

― Parce que tu es belle, ma beauté, et que tu ne réponds pas quand quelqu'un est ache avec toi.

― Ça me faisait tellement de peine!

― Justement, elles le voient; certaines aiment ça, ce genre de pouvoir qu'on peut avoir de faire souffrir quelqu'un. Il ne faut pas te laisser faire, tu dois répliquer.

― Souvent, je n'y arrive pas – je voudrais, mais ça ne sort pas.

Elle a peur. Je ne l'ai pas élevée à la dure.

Qui l'eu cru, c'est le monde à l'envers : moi, la mère, j'encourage mon enfant à répondre des choses vraiment moches, du genre : «T'es tellement conne », etc.

Et je le fais parce que j'ai vraiment l'impression qu'il n'y a personne, mais personne pour se porter à la défense de ces enfants, pour remettre à leur place ces petits bourreaux qu'on ménage pendant qu'ils tyrannisent les petites filles trop belles et trop douces.

Je lui ai dit un jour, à ma F1 : « tu sais, ces filles sournoises, elles peuvent, un temps, sembler populaires, mais elles vont tôt ou tard se retrouver seules.» F1 m'a regardé d'un œil ultra-sceptique et moi-même, j'en viens à me dire que je suis parfois qu'une telle naïveté. Finalement, Job avait peut-être raison : se peut-il que partout, ce soient les méchants qui prospèrent ?

mardi 24 juin 2008

Magnifique éléphant ...

d'une petite fille de 3 ans.

Ma F2 bien sûr ;-)



Avec ça, j'ai battu un record pour le nombre de billets publiés en une journée - je fais du rattrapage pour les mois maigres de l'hiver ;-)

Le papier Ingres (cent fois sur le métier..)








Que Solange connaît sûrement, parce qu'il est surtout utilisé pour le pastel, est bien beau, mais pas si facile à travailler.

Deux tentatives de calligraphie chancelière avec chacune leurs défauts dont j'aimerais bien rejeter complètement la faute sur le papier Ingres, mais il me faut bien admettre (même si en calligraphie, la photo amplifie des défauts qu'on voit moins sur l'original) que je dois retrouver plus de régularité dans les espacements entre les lettres. Je retravaillerai ce soir sur du papier aquarelle, si j'en ai le goût et le temps. J'aime bien la mise en page, il me faut retrouver la forme, c'est tout. Mais je suis hyper motivée, dans quelque jours, je l'aurai retrouvée! :-)

L'anglaise





L'Anglaise est à mon sens l'écriture la plus difficile à maîtriser, la plus facile à perdre si on ne s'y astreint pas presque quotidiennement. Je me remets, difficilement, à l'anglaise. J'en fais 45 minutes par jour depuis trois jours et semble être en synchronicité avec Fée colombe, dont j'ai découvert en fin de semaine le beau site. Allez voir et promenez-vous sur le blog, ça vaut le coup d'oeil, et c'est vraiment inspirant!!!

Chère amie, on l'a!!!

L'avons-nous cherchée, traquée, espérée!

Et bien nous l'avons enfin! Le petit plant a même survécu à l'hiver, sans aucune protection, pas même un léger buttage.

Les photos sont moches : le voisinage d'une armoise que j'ôterai de là pour y placer un plant de sauge qui conviendra beaucoup mieux, la pluie qui a gâtée les pétales, le manque d'éclairage au moment où moment où j'ai pris les photos, tout a contribué à enlaidir les photos.

Les feuilles m'ont étonnée : définitivement pas des feuilles de Noisette, ni de Bourbon. En les regardant, avant l'apparition des boutons, j'ai cru à une erreur, que le rosier j'avais bouturé était un Damas. Vérification faite, l'un de ses deux parents est un Portland produit par Vibert, ce qui explique la chose. D'où sa rusticité sans doute.

Mais c'est bien elle, elle est là, elle est comme on l'avait rêvée, avec ses gros boutons carnés, et elle est très florifère, comme tu peux le voir sur une des photos. Si tu es prête à faire des boutures cet hiver, je t'envoie du bois.

Mme Alfred de Rougemont :








PS. On me trouvera cinglée de parler comme ça d'une rose (d'autant plus que celle-ci a comme autre nom Sappho - les rosiers anciens ont souvent plus d'un nom), mais bon, on en est pas à une perversion près, sur ce blog respectable ;-)

Petits coins du jardin





Vice inavouable

"Nous t'appelons, reflux! nous guetterons, houle étrangère, ta course errante par le monde. Et s'il nous faut, plus libres, nous faire plus neuve pour l'accueil, nous dépouillons en vue de mer tout équipement et toute mémoire."
(Amers)

Ça me prend périodiquement, ce besoin de quelque chose de pompeux, de pompeusement théâtral - à tous les six mois à peu près, j'ai encore besoin d'une petite dose de St-John Perse.

Cela se guérit partiellement. À dix-huit ans, j'en apprenais par coeur des pages et des pages. À cet âge, le goût du grandiose était encore excusable, mais à 42 ans, c'est devenu un vice honteux, auquel je cède encore, dans la honte et le secret ;-) Je me contente maintenant de quelques lignes, et la vie reprends son cours pour un autre six mois.

lundi 23 juin 2008

Noirs tracés



J'ai retrouvé le tire-ligne ce matin, après l'avoir délaissé pendant près d'un an. J'en avais psychologiquement besoin pour me libérer d'un sentiment explosif.

Jusque là, j'avais l'impression que j'étais sortie quasiment indemne de ces trois mois sans calligraphier... cruel démenti du tire-ligne!

La gestuelle est tout sauf du n'importe-quoi. Elle suppose une bonne maîtrise des formes. Le tracé doit être nerveux (il faut donc calligraphier vite et "sans y penser"), mais les proportions des lettres, leur morphologie doivent être respectés, l'enchaînement des pleins et des déliés doit être respecté. Cela doit "sortir tout seul", sinon, le tracé manquera de nervosité, d'énergie.

Je peux voir sur les essais de ce matin qu'il y a des lettres où pleins et déliés sont mal définis, des endroits où ça manque de nervosité...

J'ai décidé de m'y remettre : vingt minutes de gestuelle chaque matin, pour remplacer le café dont je dois me libérer.

dimanche 22 juin 2008

Cartes de remerciement

Ce sont les cartes de remerciement que j'ai fait pour le professeur de Sara et pour son assistante.

(Je ne sais pas pourquoi mais les photos-vignettes ont un aspect tremblotant et mal lissé - cliquez pour un meilleur aperçu - les photos grand format ne présentent pas ce défaut ;-) )


mercredi 18 juin 2008

Une nouvelle sorte d'hybride???

Vu l'autre jour sous un pickup noir jacké à plusieurs pieds du sol : une paire de grosses couilles de caoutchouc à l'allure plutôt bovine, suspendue bien en vue à l'arrière du véhicule.

"Loin" est un terme bien relatif

(F2, sur la banquette arrière de l'auto, alors que nous descendons une colline qui surplombe la ville) : Je vois...

(Moi) : ???

(F2, se parlant à elle-même, un peu déçue) : Ah non, c'est pas l'Égypte!




L'autre jour :


F2 : "Gram (grand-maman), c'est loin l'Écosse?"

Gram : Trèèès loin!!!!

F2 : "Tu crois que je pourrais y aller sur mon vélo?"

Du pittoresque urbain

(F2 immobilisant soudainement son vélo) : Stop, maman!

(Moi): ???

(F2, absorbée dans une contemplation dont je ne saisis pas bien l'objet): Je regarde la clairefontaine...

(Moi, cherchant du regard un petit bassin ou une simple flaque d'eau dans le fouillis d'un jardin à la St-Léonard): ???

(F2, montrant du doigt une borne fontaine qui arrivait à passer inaperçue parmi les flamands roses, les vierges en plâtre peint et les nains de jardin) : là!

(Moi): Aaaaah! On y va?

(F2, remontant sur son vélo) : D'accord!

"À l'époque des grands philosophes..."


Ainsi commence la dissertation d'un élève qui vient de me remettre son examen de reprise. Il me semble parfois que cette époque est bel et bien révolue - celle des grands historiens aussi ;-)

lundi 16 juin 2008

Je vous lances des roses


Duchesse de Montebello (rosier gallique)


Cardinal de Richelieu (rosier gallique)

Nearly Wild (rosier floribunda)


Leda (rosier de Damas)



La ville de Bruxelles (rosier Damas)



Mme Hardy (rosier Damas)


René d'Anjou (rosier moussu)


James Mitchell (rosier moussu)


Mme Louis Lévèque (rosier moussu)




William Lobb (rosier moussu)


The Bishop (rosier Centeuilles)

Reine des Centfeuilles (rosier Centeuilles)


Mme de Sancy de Parabère (rosier Boursault)


Belle Isis (rosier gallique)


Belle de Crécy (rosier gallique)


Nestor (rosier gallique)

Triomphe de l'Exposition (hybride remontant)


Sir Joseph Paxton (rosier Bourbon)


Louise Odier (rosier Bourbon)

Prince Napoléon (rosier Bourbon)

Reine des Bourbon (rosier Bourbon)


Astrid Lingren (Arbuste modeerne)


Princesse de Lamballe (rosier Alba)

Blush Hip (rosier Alba)


Blush Noisette (rosier Noisette)


Narrow Water (rosier Noisette)