"Nous t'appelons, reflux! nous guetterons, houle étrangère, ta course errante par le monde. Et s'il nous faut, plus libres, nous faire plus neuve pour l'accueil, nous dépouillons en vue de mer tout équipement et toute mémoire."
(Amers)
Ça me prend périodiquement, ce besoin de quelque chose de pompeux, de pompeusement théâtral - à tous les six mois à peu près, j'ai encore besoin d'une petite dose de St-John Perse.
Cela se guérit partiellement. À dix-huit ans, j'en apprenais par coeur des pages et des pages. À cet âge, le goût du grandiose était encore excusable, mais à 42 ans, c'est devenu un vice honteux, auquel je cède encore, dans la honte et le secret ;-) Je me contente maintenant de quelques lignes, et la vie reprends son cours pour un autre six mois.
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