samedi 12 janvier 2008

X-acto mon amour



Cloudy demandait l'autre jour comment un ratage de dernière minute était possible.


Voici un exemple.


J'ai repris l'autre soir la calligraphie « Je crois au soleil même quand il ne brille pas ». Après 1 heure 30 de travail (principalement à cause de l'aplat violet qui a exigé 5 couches de gouache qu'il faut à chaque fois laisser sécher à fond pour donner quelque chose d'uniforme), après avoir réussi un texte difficile parce que calligraphié sans portées pour me guider, ratage sur les 2mm de la fin! Pas sur la dernière lettre, mais sur la dernière section de la dernière lettre, sur le petit délié du bas du « s », qu'il faut exécuter avec le coin de la plume en tirant l'encre déjà déposée dans le plein de la partie médiane. Là, l'irréversible se produit : le papier était plus imbibé que je ne l'avais cru et en tirant ce qui ne devait être qu'un petit filet d'encre, c'est toute une grosse goutte que j'entraîne.




Lorsque le travail est calligraphié à la gouache, je peux compter sur mon ami l'x-acto pour me tirer d'affaire : j'attends que la peinture sèche et je gratte. Là j'avais utilisé le brou de noix. Ça imbibe d'avantage le papier et je ne savais pas si je parviendrais à sauver la calli.


Eh bien croyez-moi, l'x-acto est un ami fidèle qui ne nous laisse jamais tomber dans les moments difficiles. Il a bien su faire disparaître l'horrible goutte.





X-acto, mon ami, je t'aime!



Quand tu me sauves comme ça des heures de travail, je crois que je t'aime tant que je te ferais l'amour.





Enfin, presque.







2 commentaires:

Ce Bref Réveil a dit…

Je trouve ce billet à la limite castrateur ;)

Félicitation pour votre oeuvre, elle est très réussie

Encre a dit…

LOL! Merci :)