lundi 15 septembre 2008

Les univers surpeuplés

de son imagination m'étonnent toujours.

F2 peut me parler pendant des heures, toujours en débit vitesse grand V mais avec moult intonnations fascinantes, tout ce qui s'y passe. Et ce n'est pas parce qu'elle s'y réfugie fautes d'amitiés bien réelles. Hier encore, elle avait joué toute la journée avec un enfant de son âge. Cela ne l'a pas empêché, sur le chemin du retour d'un trajet de 40 minutes, de me reconter par le menu détail tout ce qui s'était passé la dernière fois qu'elle était allée chez Jade et Rivière du Nord, tous les gens qu'elle y avait rencontrés, tout ce qu'ils avaient fait et cela n'était, croyez-moi, que prodige après prodige, merveille après merveille. Par moments, c'était trop, je décrochais; elle ne s'en apercevait pas, mais je n'écoutais plus.

-- ... mais sais-tu comment on a fait pour lui couper les mains?

Une de ces phrases qui me tire de ma rêverie et me ramène au récit

-- À qui avez-vous coupé les mains???

-- Ben voyons, je te l'expliquais! À la poupée en papier du bricolage qu'on faisait, Rivière du Nord et moi.

-- Ah oui!

Elle a continué son histoire jsuqu'à la maison.

Il y a des jours où j'ai envie de l'enregistrer pour ne pas que tout cela se perde, des jours où je regrette de ne jamais avoir acheté de caméscope et de n'avoir plus l'image mobile de mes enfants alors qu'ils étaient plus jeunes. Puis je me dis que la bande sonore ou le dvd ne nous restituent pas l'âme des souvenirs et des images gravées dans le coeur et la mémoire, si flous soient-ils.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce que j'aime chez les artistes, c'est qu'ils sont capables de réinventer le monde, ton gentil passage dans le mien m'a permis de venir me perdre dans le tien. Merci

Encre a dit…

Merci d'être passée. Tes toiles sont fabuleuses.